Pascal CAMLITI architecte DPLG : Pourquoi je partage

Pourquoi ? Une question cruciale et récurrente dans notre vie… rappelez-vous quand vous étiez petit, cette question était un leitmotiv.
J’ai gardé cette âme d’enfant et aime à partager.
Proposer des connaissances liées à l’architecture tous les jours me fais plaisir.

Mais qui est Pascal CAMLITI ? Pourquoi fait-il cela ? D’où vient-il ?
Je me mets à nu devant vous ! Je vous dit tout sur moi..

pascal-camliti-architecte-qui-est-ce

Je vais sur cette page vous présenter une facette de ma personnalité et de ma vie que vous ne connaissez peut-être pas.
Vous pourrez ainsi voire d’où je viens, qui suis-je et pourquoi j’ai créé Architecte-PACA.com.

Quelle est la genèse de mon histoire d’architecte en tant que Pascal CAMLITI Architecte DPLG.

Pascal CAMLITI Architecte DPLG : Qui est-il ?

Salut à vous, bienvenue dans mon monde personnel.
Je viens du Sud Est de la France, je suis né à Nice dans les Alpes-Maritimes au cours des années 70.
J’ai commencé à grandir dans un quartier de Nice (pas très recommandé qui se nomme « L’ariane »).

Ma mère couturière et mon père boucher ont vite compris que le quartier allé devenir ce qu’il est maintenant.
Nous avons donc déménagé pour la ville nouvelle de CARROS dans l’arrière pays niçois.

Je vous explique tout cela car vous comprendrez plus tard quel impact cela a eu sur mon parcours.
Je vous disais donc avoir vécu à CARROS (06) pendant toute ma jeunesse, ou j’ai pu apprécier les avantages et inconvénients d’une ville nouvelle.

Pas très scolaire, j’avais un peu de mal avec certains de mes enseignants et professeurs à l’école BORIS VIAN puis au collège PAUL LANGEVIN ensuite.
De nature espiègle et rêveur, cela faisait grincer des dents mes parents lorsqu’ils recevaient mes bulletins de notes.

Donc pas trop destiné à de grandes études (selon le corps enseignant).
Mais un jour, il y eu un premier déclic, l’informatique.

En classe de CE2, sur de joli MO5 (cf. image) nous devions réaliser des dessins par codage ou programmation.
Pour comparaison, votre calculatrice actuelle possède une capacité certainement supérieure de 1000 fois à un MO5 de l’époque, mais ce n’est pas le sujet.
Lorsque l’on m’a mis un ordinateur entre les mains, j’ai vite pris gout à coder et transformer des codes en images.
mo5-ordinateur

Le professeur des écoles de l’époque avait convoqué alors mes parents pour leurs expliquer que j’avais des « facilités ».
J’arrivais à coder 5 fois plus que les autres élèves de ma classe.
J’avais ce plaisir de voir apparaître des images en partant d’une simple idée.
Il fallait BEAUCOUP de persévérance, je vous assure pour voir sortir quelque chose de concret de ces ordinateurs.

Cela ne pouvait être suffisant à compenser les autres matières.
Mais comme tout bon rêveur et j’avais une autre corde à mon arc, une vraie sensibilité à l’observation et au dessin.

Bon, je vous l’avoue, je ne suis pas un artiste du niveau de grands peintres ou autres, mais à force d’apprendre à dessiner, j’ai réussi.
Comme l’on dit, tous les efforts paient un jour.

Mes parents ayant entendu mes professeurs, ils ont concédé à faire un énorme effort financier pour l’époque et les revenus du foyer, ils m’ont offert un ordinateur personnel.
Un Atari 800xl avec un lecteur de cassettes (à bandes) puis un lecteur de disquettes… ce fut un grand jour pour moi.

Atari_800XL-et-peripheriques

Puis je suis passé à du plus lourd pour l’époque, bon je ne vais pas tous vous les faire, mais j’en ai eu pas mal.
Je remercie ici, mes parents pour tout ce qu’ils ont fait pour me donner toutes mes chances de réussir dans la vie.

Le chemin de mes études se faisant, j’ai hésité pas mal, j’ai même failli devenir chauffeur routier… oui, oui chauffeur de camions.
Heureusement, quelques coups de pieds au derrière et une bonne dose d’écoute de certains enseignants au collège m’ont aidé à trouver mon orientation professionnelle.

J’appréciais l’informatique (qui débutait tranquillement avec les premiers Windows) et avais quelques facilités en dessin.
Cela n’est pas un métier.

Alors que faire ?

J’ai cherché et me suis rappelé que mon grand-père paternelle me faisait dessiné sur de grand calque.
J’adorais dessiner des châteaux (vers 5/6 ans), je me suis dit qu’il me fallait décidé de ma vie.
Mon grand-père avait un diplôme de tourneur/fraiseur.
Hésitant, j’ai fait mon stage de 3ème dans une usine de conception d’écrous avec des machines-outils qu’il fallait programmer.
Pourquoi pas… sauf que cela était répétitif.
Si vous ne connaissez pas le film de Charlie CHAPLIN « Les Temps Modernes » je vous invite à regarder l’extrait via le lien.
Je ne me voyais pas faire cela toute ma vie.

J’ai réfléchi et ma mère ayant deux emplois m’a fait part d’un architecte chez qui elle travaillée, qui recherché un coup de mains pour travailler sur un projet de rénovation du cœur du vieux village de CARROS.
J’ai donc rencontré cet architecte à CARROS (M. Arziari père) qui m’a donné ma chance.
Ce fut une révélation ! Je voulais devenir collaborateur d’architecte.

J’ai pris la décision de suivre un cursus de dessinateur collaborateur d’architecte à Antibes au lycée du Génie Civil (qui se nomme à présent Lycée Léonard de Vinci).
Une fois diplômé, ce métier allié toutes mes compétences, mais pas mes aspirations et mes envies d’en apprendre plus.

J’ai alors décidé de devenir Architecte pour pouvoir concevoir librement, même si les collaborateurs ont très souvent une large plage d’actions (selon les agences d’architectes dans lesquels ils travaillent).
J’ai donc entamé des études supérieures à l’école Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille Luminy, où j’ai été diplômé par le gouvernement.
Ce qui me confère alors le titre d’architecte DPLG (Diplômé Par Le Gouvernement).

Bon c’est bien beau tout cela, me direz-vous ? mais ensuite ?

Soyez patient… j’y arrive tranquillement.

Ma soif de connaissance et d’informatique ne s’est jamais tarie.
Durant mes études d’architecture, j’ai dû présenter de nombreux projets et était frustré car lors de la première année d’étude, vous ne pouvez pas toucher à l’informatique.
J’avais une envie folle de tout concevoir avec mon ordinateur et ma souris, mais « NIET » que du papier/crayon.

Il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre pourquoi cette démarche est exceptionnelle et bénéfique. Sans passer par le papier/crayon, l’on perd énormément en inventivité et en intuitions.

croquis-camliti

La transcription des idées se réalise excessivement facilement un crayon à la main pour peu que l’on ait les bases indispensables.

Je m’y suis donc plié et ai fait mon cursus en plus de 5 ans, car à l’époque le service national était encore obligatoire.
Je n’ai pas voulu prendre les armes et ai alors opté pour travailler durant 2 années dans une association de lutte contre la toxicomanie en France.
Le poste que j’occupais durant ces 2 années était assistant chef de projet en réhabilitation et construction de centres de post cure pour les ex-toxicomanes.

2 années qui furent très difficiles, pas d’un point de vue travail, mais d’un point de vue de l’humanité. J’ai pu côtoyer durant ces deux années, les bassesses de notre société dans ce qu’elle a de plus vile.
Je ne souhaite à personne ce vivre ce que ces personnes vivaient et vivent très certainement encore.
Cependant, ce que j’en ai retiré, c’est deux années de gestions de projets en live avec la complexité liée aux chantiers neufs et en réhabilitations. Ce fut très formateur.

Le partage et l’architecture

J’ai donc appris avec toutes ces années plusieurs choses :

  1. Il faut aimer nos proches et ce que l’on fait tous les jours,
  2. Il faut partager nos connaissances et notre savoir pour qu’il perdure,
  3. Faire évoluer des personnes d’un point A à un point B vers le haut (évidemment) est un kiffe Absolu !

Ces trois points ancrés en moi, ont été des leitmotivs tout au long de ces années.
J’ai galéré, était mis en échec, descendu plus bas que terre par certaines personnes ou soi-disant ami(s) qui souhaitaient me voir stopper ma progression, mais que nenni, j’ai persévéré.

Il n’y a qu’une chose à faire pour réussir : Agir et encore agir.
Seuls ne se trompent pas que ceux qui ne font rien.

Ma famille m’aidant tant qu’ils le pouvait, il me fallait subvenir à mes besoins (nourriture, essence, assurance, loyer), je travaillais en plus de mes études pour y parvenir.
Et cela m’a également enseigné l’optimisation.
Sans le savoir j’appliquais la loi de Pareto ou le 80/20… il me fallait trouver le bon compromis entre ce que je faisais et produisais pour obtenir le meilleur taux de rentabilité.

Fort de mes expériences et l’avance prise informatiquement par rapport à la grande majorité, j’ai pu intégrer à l’école d’architecture la salle informatique dans laquelle j’enseignais les bases des certains logiciels (principalement Autocad).

Là encore, ce fut fort agréable. Transmettre le savoir pour que d’autres acquiert un savoir-faire à leur tour.
J’alliais rémunération/informatique/partage en une seule action.

Durant ces années charnières entre ma fin de cursus à l’école d’architecture et la vie active pure et dure, « une fenêtre » c’est ouverte…. INTERNET.

Et Internet alors ?

Je fis mon premier site Internet à l’école d’architecture sur un serveur local  et mis en ligne une première version en date du 24 septembre 2002… ça commence à dater tout ceci.
Mais je rencontrais un souci de taille, mon nom.
Car l’URL (le http://…) contenait mon nom.   http://www.camliti-architecte.com
Et oui s’appeler CAMLITI n’est pas chose simple, car une fois sur deux, les gens se trompent sur l’orthographe.

Donc, j’ai commencé à cogiter et me suis dit que les moteurs de recherches à l’époque ne privilégiez pas une chose une autre à part les liens entre sites, j’optais alors pour un raccourci entre mon prénom PAscal et mon nom CAmliti.
Beaucoup plus facile à retenir PACA plutôt que CAMLITI… n’est-ce pas ? Habitant en région PACA, la boucle était bouclée.

Ensuite, le site prenant de l’ampleur et ayant de plus en plus de visites, j’eu l’idée de partager, car Internet est là pour cela, une immense base de données accessible à toutes et tous.
J’ai donc décidé de rendre accessible l’architecte à tout le monde.

Je fais cela sur Internet depuis maintenant 15 ans et adore cela.
J’exerce mon métier d’architecte chaque jours depuis l’obtention de mon diplôme en Septembre 2000 et propose également des formations (en architecture ou en informatique) ayant également un numéro de centre de formation fourni par la préfecture de Midi-Pyrénées.

Qu’est-ce que Architecte-PACA.com now?

Ce qui m’amène à présent à vous parler du développement de l’agence.
Comme j’aime à partager et ayant pas mal de confrères et consoeurs architectes eux aussi, j’ai décidé de partager Architecte-PACA.com pour répondre au plus grand nombre de personnes souhaitant réellement être conseillé comme il se doit.
Ainsi depuis plus de 4 ans maintenant, je ne suis plus Architecte-PACA.com à moi tout seul, mais nous sommes plusieurs en région PACA, OCCITANIE et PARISIENNE.
Nous pouvons donc répondre à tous types de projets, de toutes tailles et ceci avec une grande souplesse professionnelle.

J’espère que vous en savez un peu plus sur moi à présent et je vous dis à très vite !

Pascal CAMLITI un architecte partageur 😉

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    6 Réponses à vos questions
    Jean-Loup

    Bonjour,
    Je lis sur Internet, sous votre signature, que l’accord d’un ABF sur un projet touchant un bâtiment doit nécessairement être motivé, que cet accord soit favorable ou défavorable. Je suis confronté à un accord favorable non motivé qui me porte préjudice. SVP, quel est le texte réglementaire qui oblige l’ABF à motiver sa décision ? D’avance merci – Cordialement

    Répondre
    Tarsac Pascale

    Pouvez vous me dire comment passez outre pour une demande de permis de construis pour une extension de moins de 40m2 agriculteur à la retraite nous souhaitons faire donation d’une petite maison appelée bastion n’ayant qu’une cuisine et une chambre sur un garage à notre fille, elle a déposée le permis de construire et maintenant on lui dit qu’elle ne peut pas cause pas agricultrice , cela lui est indispensable se retrouvant seul avec une petite fille dont nous gardons pendant qu’elle travaille, comment obtenir une réponse positive, merci pour votre réponse
    Bien cordialement pascale tarsac

    Répondre
    Pascal CAMLITI

    Bonjour,
    La loi est la loi, je ne puis pas la contourner.
    Plus personne n’est agriculteur dans votre famille ?
    Quel était le type d’exploitation ?

    Répondre
    Jean-Claude Tarsac

    L’exploitation est toujours travaillé par nôtre fils qui a repris depuis deux ans , c’est de la polyculture
    Il n’est pas question de contourner la loi, mais la construction n’est pas du neuf et son emprise est sur un garage, nous ne comprenons pas, alors que c’est un bien familial et qui reste familial
    Que peut on faire, encore merci pour votre conseil
    Bien cordialement

    Répondre
    Pascal CAMLITI

    Bonjour,
    La meilleure chose à faire pour vous serait de missionner un architecte proche de chez vous pour qu’il étudie toutes les pistes possibles afin de trouver ou tenter de trouver une solution.
    Je comprends votre désarroi, vis à vis de la réglementation et de sa rigidité, mais c’est parce que beaucoup trop de personnes abusent et n’en font qu’à leurs têtes que des personnes dans le besoin se trouvent ennuyés.

    Répondre